Vous les avez peut-être vus du côté de la côte de Loire-Atlantique, ces vans américains des années 80. Imposants, le moteur qui vrombît mais surtout le look atypique ambiance rock et relax à la fois. Nous sommes partis à la rencontre de Drop’im, leurs idées, leurs univers et leurs passions. Un portrait signé Alizée, jeune étudiante en journalisme.
C’est au cœur de Penhouët (44) que nous avons échangé avec l’équipe de Drop’im, composée de quatre amis ; Félix BOURDIN, Alice DRENOU, Gabin TESSIER et Valentin LE CHAT. L’histoire de ces copains commence en 2017 par une rencontre entre voisins. Félix et Alice aménagent leur premier van, le Jurassic, Valentin confectionne son premier foil. Chacun se questionne sur ce que fabrique l’autre dans son garage, les passions se rencontrent. Quelques temps plus tard, Félix et Alice rencontrent un autre copain surfeur de Valentin ; Gabin. Lui aussi est passionné de véhicule, carrossier, son travail tape à l’œil de Félix et c’est le match !
En 2020, ils décident ensemble de se lancer dans la location de vans. Attention, pas n’importe quels vans, des vans américains qu’ils importent directement de l’autre côté de l’Atlantique. Félix et Alice étaient déjà connaisseurs de ces véhicules, leur van, une mustang… Félix avait séjourné en Californie quelques temps auparavant où il avait fait connaissance de ces bolides. Un voyage dans l’espace et dans le temps, voilà ce qu’ils ressentent une fois à bord.
« La nuit, les lumières du tableau de bord sont vertes, tout est d’une autre époque, d’un autre pays. Déjà quand tu pars en vacances, tu as envie de te couper du monde et là c’est un cran de plus. Tu te coupes de ton mode de vie. »
Félix
Le long périple de ces véhicules n’est que le début d’une nouvelle histoire, une étape intense et longue est entamée par cette équipe de bricoleurs. Comme ces automobiles sont anciennes, il est nécessaire de refaire leurs mécaniques, mais aussi de redonner un coup de neuf à leurs intérieurs. L’équipe est composé de différents profils, tous possèdent leur plus-value, Félix c’est la mécanique, Gabin la carrosserie, Valentin la photographie, Alice la décoration. Mais un mot d’ordre fait office de ligne de mire : la passion.
Avant de pouvoir partir sur les routes, il faut passer des heures sous le moteur. Penser aux différents aménagements du van, les utilisations. Le lancement de ce service de location mérite de nombreuses discussions autour du barbecue. Il y a eu beaucoup de road trip personnels, ces expériences servent de retour pour savoir ce qu’il est nécessaire d’avoir à bord du van, comment partir en road trip… Drop’im ne vous loue pas seulement le volant des vans mais aussi un équipement pour un road trip idéal. La location comprend donc, un set de vaisselle, un set de couchage, une boîte à outils, une trousse de secours mais aussi table et chaises, de quoi tenir au frais la nourriture et recharger vos appareils électroniques.
Le sourire et la liberté
Le nom Drop’im, à l’image du groupe est basé sur le match, le feeling avec les personnes, le coup de cœur pour les véhicules. Lors du choix du nom, les amis voulaient quelque chose de court et facile. Drop’im, un nom qui claque mais aussi le nom d’une manœuvre de surf, passion commune de ces quatre amis. Le surf, les copains, les week-ends sur les routes à découvrir de nouveaux endroits et surtout le smile, être heureux et rigoler.
« Le côté que j’ai vraiment adoré et qui est cool, c’est que tous les locataires reviennent avec le smile. Nous ce qu’on a eu, ceux sont vraiment des gens qui ont matché avec le concept, qui sont dans le délire. »
Félix
C’est ce qui pousse l’équipe à poursuivre l’aventure, le retour des locataires très heureux de leur trip, des étoiles dans les yeux et des kilomètres en plus au compteur. Lorsque le groupe nous parle du projet, il y a de l’envie, des routes à faire partager, des sessions de surf et une envie de toujours bien faire.
L’autre point qui a fait tomber ce groupe d’amis sous le charme des vans, c’est la liberté lors des road trip.
« C’est la liberté. Même nous l’année où nous l’avons aménagé, nous n’avions pas trop d’argent, tu te déplaces partout pour pas trop cher, tu es toujours surpris n’importe où tu arrives, c’est génial. Tu as mis ton GPS mais 20 minutes avant tu t’arrêtes, tu ne connaissais pas du tout, personne ne t’a parlé de ce spot ; il est dingue. Tu le trouves cool, tu as envie de rester un jour de plus tu restes, le lendemain il pleut ; tu te barres. »
Félix
Tous sont d’accords sur ce point, aujourd’hui ils ne se voient plus prendre l’avion pour partir en vacances ou en week-end. Leur lieu d’habitation, situé à une distance raisonnable du nord de la côte Atlantique mais aussi du sud, leur permet de toujours pouvoir découvrir leur pays, leurs côtes et les paysages.
« Tu adaptes vraiment ta semaine à ce que tu as envie. Et puis en France il y a pleins d’endroits qui sont trop bien. Nous sommes dans un pays où nous pouvons partir partout, en van c’est encore mieux. C’est vrai que pendant le trajet tu peux t’arrêter pleins de fois, tu peux faire des crochets là où tu as envie. »
Alice
Un compteur objectif perfection
Cela permet aussi bien aux locataires mais aussi aux loueurs d’avoir une assurance en cas de soucis. Drop’im n’est qu’au début de son cahier de route mais compte poursuivre aussi loin que possible avec l’aide de ses locataires. Les retours sur les vans, les road trip leur sont essentiels pour répondre à leur propre questionnement d’un point de vue équipement, gestion du service… Chacun des vans possèdent ses points atypiques, les aménagements sont différents, il y en a pour tous les routards. D’un week-end à travers les paysages vendéens à une semaine de surf trip en Bretagne en passant par quelques jours à l’aventure.
Les locations se font par le biais des sites Wikicampers et Yescapa.
Le Jurassic
Le Jurassic est disponible à la location depuis le mois de mai 2021. Félix et Alice en font l’acquisition en 2017. Commence alors une grande rénovation, aussi bien d’un point de vu mécanique que de l’aménagement intérieur. Aujourd’hui, le Jurassic est équipé d’une douche extérieure, d’une petite cuisine avec évier et réchaud intégrés mais aussi d’un frigo et d’un store extérieur. La banquette arrière est en peigne, ce qui permet d’avoir l’espace libre à l’intérieur du van mais une fois tiré d’avoir la taille d’un lit comme à la maison. Ce van possède de nombreux rangements, la galerie du toit est fermée et sous le châssis se trouve aussi des rangements pour gagner de la place intérieure. Les sièges avant se retournent, de quoi avoir une pièce d’un autre monde.
Le Goldy
Le Goldy, comme son nom l’indique est un van dans les tons marrons dorés. Ce van à la particularité d’avoir gardé son intérieur d’origine. La mécanique quand a elle a été refaite à neuf. L’équipe de Drop’im aime surnommer ce van : « Le petit salon roulant ». Le centre du van est occupé par deux sièges de salon avec une table. A l’arrière, nous retrouvons une banquette qui se déplie pour devenir un lit de 180 x 135cm. Dans ce van aussi les deux sièges avant peuvent se retourner. De quoi tenir à sept pour un petit déjeuner à l’abri du vent. L’intérieur est à l’image des tons extérieurs du van, des tons doux, une ambiance cocooning parfaite pour un week-end détente.
Le Billy
Un van imposant blanc et bleu et pourtant c’est celui qui pourrait paraître le plus discret. La mécanique vient d’être finie, tout comme la carrosserie fraichement refaite.
Facilité de prise en main
En plus de vous transportez dans un espace-temps et lieux différents, ces vans ont une conduite très facile. Ils sont équipés de la direction assistée ainsi que du freinage assisté. Vous le remarquerez très vite, une des particularités de ces vans est la dimension. Ils sont hauts (environ deux mètres) et longs, pourtant l’intérieur ne permet pas de se tenir debout. Ceci s’explique par le châssis qui est très haut. Ce qui peut avoir un autre avantage, le stockage de matériel prévu sous le camion.
« Parce que dans ces vans tu n’as pas beaucoup d’espace mais en même temps tu as beaucoup de confort. Tu as tout le temps tes affaires avec toi, c’est trop bien. Tu n’as pas besoin de tout remettre dans la valise et dans la voiture et d’aller jusqu’au prochain hôtel. Tout est sous les banquettes, tout est accessible, tu gardes un confort qui est super cool. »
Félix
Les vans ont vu leurs isolations refaites, cela permet de ne pas avoir froid la nuit même en hiver mais aussi d’avoir une meilleure isolation sonore. Oui, musique à fond ou non, les moteurs de vieux vans sont bruyants, ce qui fait partis de leur charme. Drop’im utilise le Biofi comme isolation, un mélange de chanvre, lin et du coton. Ces plaques sont condensées et posées le long des parois de la carrosserie. Il y a aussi une couche d’isolation en liège.
Un premier road trip
Drop’im est le premier groupe qui loue des vans aménagés provenant d’Amérique en France. Il a fallu un début à ce projet, ce début était les premiers road trip. Avec du recul, les copains nous ont donnés des conseils pour votre premier road trip ;
« Numéro un : pas beaucoup d’affaires. Le sac cabas que l’on peut plier. »
Alice
Malgré les rangements, il n’y a pas la place pour prendre toute sa garde-robe et l’armoire à chaussures. C’est aussi une façon de changer ces habitudes le temps de quelques jours, se couper de la routine et se retrouver avec soi-même.
« Un itinéraire tracée grossièrement où tu veux aller, mais tu restes libre. ».
Alice
Garder cette liberté de se laisser porter par les vents et les roues du véhicule est essentielle. Si jamais vous n’êtes pas confiant dans votre premier road trip, pas de panique, vous pouvez vous aider des applications telles que Park for Night, Free Camp. Elles peuvent vous aider un trouver un endroit sûr pour dormir ou un point d’eau.
« Nous, nous avons le côté Van life et le côté un peu ricain. Les mecs en bagnoles un peu récentes mais américaines, ils te font salut, tu as les mecs en vieilles bagnoles ils te font salut, tu as les mecs en van life ils te font salut, tu as parfois les mecs en camping-car qui eux font salut à tout le monde, et certaines fois les mecs qui sont intrigués et qui te font salut. Donc déjà de base la rencontre elle se fait. »
Valentin
«Ça attire la sympathie des gens de bonne humeur. »
Alice
« Pour revenir sur le truc cool, ce que l’on recherche, au début, quand je connaissais Félix et Alice, nous habitions à Saint-Marc et lorsque nous prenions le van pour aller à Hulot, rien que le fait de monter dans le van tu es content. C’est une ambiance. Le van c’est typique, tu ne peux pas faire ça dans une bagnole. Que ce soit pour un week-end, une semaine, tu mets les clés dedans, tu te dis, ok cool. Tu vas chercher ta baguette de pain avec, c’est trop cool, tu as envie de le prendre tout le temps. »
Valentin
Sucré/salé ?
-Vous êtes plutôt café ou bière ?
Valentin– Bière. Bière le soir et café le matin.
Alice et Félix– C’est une bonne question, parce que les deux sont quand même ultra importants.
Félix– Le petit café du matin, quand tu te réveil et tu le fais, que tu as l’odeur dans le van c’est dingue et la petite bière d’après session est autant dingue.
Alice– C’est compliqué.
Félix– Peut-être plus bière, pourquoi ? Parce que souvent quand on met le réveil c’est qu’il y a la session et on pourrait passer le café parce que l’on se change direct. Alors que la bière tu as toujours le temps de la boire.
Alice– Ça fait plus vacances, ça coupe plus ton quotidien de ton café du matin pour aller bosser. Allez nous votons bières. (Rires collectifs)
– Plutôt dormir dans le van ou à la belle étoile ?
Tous– Dans le van !
Félix– Mine de rien dans les trips que nous avons fait, c’est souvent à la fraîche, en novembre, à Crozon à la fin septembre le matin il faisait frais.
Valentin– Crozon pour y être allé un 15 août, à la belle étoile il faut avoir un bon équipement. Il faut un duvet, un matelas. Alors que si tu pars en van, tu dors dans le van.
Alice– A la belle étoile, ça implique qu’il fasse beau et qu’il n’y est pas de moustiques. Souvent mes belles étoiles, il y a un des deux problèmes qui arrivent. (Rires) Dans l’idéal du truc, je trouvais trop bien de dormir sur le toit mais nous ne l’avons jamais suffisamment renforcé pour monter dessus et y dormir. Avant que nous ayons le van, ce qui me faisait rêver c’était de se dire que nous pourrions monter sur le toit du van prendre l’apéro. C’était plus dans l’imagination.
Félix– A Crozon, il y avait des mecs avec un gros master à boire du champagne sur le toit. Nous ça fait partie du problème des vans américains tu ne peux quasiment pas. Les toits des vans américains sont hyper fragiles.
Valentin– Même debout avec ton propre poids c’est mort. Alors à quatre dessus…
Alice– Pour l’instant quand tu dis dormir à la belle étoile, c’est aux roues du van, don ça ne fait pas rêver. (Rires) Plutôt dans le van.
-Barbecue viande ou barbecue poisson ?
Valentin– Viande parce que c’est plus pratique.
Alice– Mais dommage, si nous pêchions ça aurait un côté sympas.
Valentin– Poisson, ça peut être méga cool mais pour le côté pratique d’abord. Le poisson qui cuit dans le coffre…
– Drop’im en un mot ?
Félix– C’est une bonne question. Drop’im en un mot…
Valentin– J’en ai un mais je n’arrive pas à le dire en un mot.
Félix– Ce n’est pas une devinette, balance ! (Rires)
Valentin– J’ai l’esprit, mais il faut juste que nous plaçons un mot.
Alice– C’est le voyage finalement.
Félix– Je dirais fun.
Valentin– Exactement ! Mais fun dans le sens où par exemple Félix, il a le côté open sur tout et donc ça a créé l’ambiance un peu autour de ça. Félix quand ça te bote tu es « Ouais mec ! ». En gros si Drop’im serait redéfinit cela serait : « Ouais mec ! ». Tout le temps, comme ça en mode positif.
Félix– Fun ! Après à vous de voir ce que vous auriez mis.
Alice– J’aurais dit voyage.
Félix– Voyage, je voyage surtout sous le moteur depuis six mois…
Valentin– C’est bon j’ai trouvé, j’aurais mis de l’amitié. Que ce soit de l’amitié envers l’équipe…
Félix– Mais l’amitié sur les blogs ça fait nian-nian, les mecs ils ne lisent pas.
Alice– Fun ça fait classicos. Peu original.
Félix– Vas-y c’est quoi ton mot ? Toi ton mot c’est critique.
Valentin– J’aurais dit fun aussi. J’y ai pensé mais je me suis dit que ce n’était pas original.
-Quel est votre spot de prédilection ?
Félix– Je penserais à Crozon.
Alice– Moi je pense à Quiberon. Plutôt Quiberon, c’est là où nous sommes allés quatre, cinq fois.
Alice– L’endroit où demain tu te dis tu pars en trip, tu vas à quel endroit ?
Félix– Quand tu me dis trip Drop’im, je vois Crozon. Je vois le petit parking où nous étions avec la petite clairière et derrière il y avait les vagues. C’est ça que je vois direct.
Valentin– C’est vrai mais moi j’aurais dit Pornichet. Pas Quiberon parce Quiberon c’est plus quand on part mais là où vraiment il se passe de la vie. Quiberon; nous y allons les week-ends, Crozon nous y sommes allés, ça nous a vraiment marqué. J’aurais dit Pornichet parce que c’est là où c’est le plus fun, tu es à quinze minutes, tu vas te marrer, tu prends des vagues.
Alice– Gabin, je pense qu’il aurait mis le jardin de Félix.
– Prochaine destination de trip ?
Félix– Bretagne Sud, c’est ce que nous avions dit. Nous sommes déjà allez à la Torche mais la grande baie d’Audierne, nous ne l’avons jamais vu. Je voudrais aller là-bas, donc je pense que nous ferons le trip Bretagne Sud, baie d’Audièrne. La Torche, tu as du monde, mais quand tu surfes, tu regardes, il y a des kilomètres de sables et il n’y a personne. Je ne sais même pas s’il y a des routes qui mènent là-bas, je pense que ça peut être fun à aller voir.
Alice– La Bretagne ça a quand même un côté où c’est beau. Ce n’est pas que des grandes dunes, tu as des rochers, il y a pleins de paysages différents et magnifiques et la vagues sont adaptables. Bretagne Sud, nous n’avons pas trop fait.
– Le pire moment que vous ayez eu en trip, road trip, surf trip ?
Félix– C’est une bonne question.
Alice– Il y en a eu plusieurs.
Félix– Les chiottes sauvages, c’est un peu relou. (Rires)
Alice– Il n’y a pas eu de choses si terribles. Si dans les premières fois, il y avait eu la panne mais c’était plus terrible pour Félix, moi je ne l’ai pas mal vécu.
Félix– L’enfer.
Alice– Il y avait eu une panne, c’était quand même l’enfer, nous étions rentré à 40km/h de Saint-Jean-de-Luz jusqu’ici.
Félix– Nous avions mis dix-sept heures. Mais ça compte pas parce que c’était avant le projet Drop’im.
Alice– Pour le moment il n’y a pas eu trop de choses cata, de panne au bord de l’autoroute ou autre.
Félix– Mais depuis le lancement du projet nous n’avons pas fait trop de trip parce que ça ne fait que un an.
– Le meilleur souvenir de Drop’im ?
Alice– C’est une question dure aussi, il y a pas mal de trucs, je pense que ceux sont pas mal de choses qui se sont passés ici. Des barbecues que l’on fait ici, où on en parle. C’est plus des souvenirs du début, où tu sens que ça se mets en place, que ça peut se développer, que ça peut vraiment être chouette. Je n’ai pas d’idée précise.
Félix– Le meilleur souvenir je l’ai en tête sûr et certains. A mille pourcent, je pense que je pourrais trouver le jour exact. Je bossais de nuit à ma boîte, nous avions lancé le nom, lancé le truc, j’avais charbonné tous les jours comme un malade pour que le Goldy soit prêt. Le Goldy était prêt à quelques finitions prêts. Nous n’avions pas reçu quelques pièces mais nous avons fait l’annonce. Nous avons mis l’annonce vers le 10 août, il était disponible à partir du 17, le temps de recevoir les pièces et finir les derniers points. A ce moment-là, je me posais pleins de questions, est-ce que ça valait le coup de mettre autant d’énergie dedans, est-ce que ça allait marcher… Je bossais de nuit et là je reçois un message du site, donc Wikicampers ; « votre annonce vient d’être validé ». Il devait être 22h30. Et là 23H30, vous avez une nouvelle notification ; « demande de location », je ne comprenais pas, 23H40 « demande de location», 00h15 « demande de location », 1h20 « demande de location » et le truc était full. Je te jure j’étais dans la boîte en train de crier tout seul, j’étais trop trop content. Après j’ai un peu déjanté parce qu’en fait tout le site était complet. Même les vans les plus pourris. Il y a des mecs qui voulaient partir dans le Sud-Ouest, qui se sont repliés là-dessus parce qu’il n’y avait plus rien d’autre. Mais sur le coup c’était incroyable. Et après le truc a été loué jusqu’à fin août, un peu normal d’ailleurs et heureusement. Après ça c’est rétablie sur les demandes des gens qui voulaient vraiment le van. Mais le meilleur souvenir c’était celui-là. Et le jour où nous sommes arrivés à Crozon, nous avions fait les trois heures de route sans soucis. Parce qu’il n’avait pas roulé depuis 10ans, nous avons refait une partie énorme de la mécanique, il y avait des trucs qui étaient complètement morts. Le fait de voir que tu fais 300 bornes, tu as zéro soucis, tu te dis que tu as bien bossé, c’est cool. C’était le premier soir, nous avions roulé trois heures, nous sommes arrivés vers 23h / minuit, je ne sais plus, et là on se débouche la première bière, c’est bon nous sommes en vacances. Il est presque encore mieux que le premier celui-là je crois. L’arrivée en vacances franchement c’était le meilleur truc.
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